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La circoncision par les Antambahoaka

A Madagascar, la circoncision est un rituel de socialisation obligatoire pour tous les enfants males.  Pour les Malagasy, un homme qui n’est pas circoncis n’est pas considéré comme un vrai homme, aucune femme n’en veut, et il n’a pas le droit d’être enterrer dans les tombeaux familial. Pour eux, un homme non circoncis est un homme impur. Est l’idée même de la circoncision traditionnel reste également de préparer l’enfant male à savoir maitrisé la douleur car il deviendra un père de famille plus grand. Et c’est un devoir lourd à porter. Force donc de souligné que la société malgache est une société patriarcale.
Bien que cette conception soit commune pour tous les habitants et tribus de toute l’île, les rites d’exécution et de célébration diffèrent. 

La circoncision chez les Antambahoaka

Chez les Antambahoaka, la circoncision est une fête collective. Cette fête collective de la circoncision est organisée tous les sept ans. Dénommé « Sambatra », signifiant « heureux » ou « bonheur », durant cette circoncision collective tous les jeunes enfants males de toute la région seront circoncis.
La fixation de la date de la cérémonie appartient aux rois Antambahoaka. Respectant le jour de sabbat, le dernier jour a lieu généralement le vendredi, un jour considéré comme un jour faste. Et pour faciliter la cicatrisation du plaie le Sambatra se déroule généralement en saison froide.
A la veille de l’opération, la tribu se rendre à l’embouchure du fleuve pour demander la bénédiction des ancêtres et le lendemain à l’aube les jeunes enfants seront placés sur le crâne d'un zébu non castré avant la circoncision.

Une fois les circoncisions faites, les jeunes circoncisent deviendront des « Mahery », « fort » ou « courageux » et donc digne de leurs ancêtres. Depuis cet instant, les jeunes circoncis sont admis dans le monde des adultes et dans leurs sociétés.

Entant que fête collective, il est évident qu’il y aura d’innombrables invités. Et comme pour la majorité des fêtes, la présence d’alcool joue un grand rôle. Pour cette région, c’est le « betsa betsa », un rhum local, fabriqué à partir de la canne à sucre. Pour satisfaire les invités, on assigne aux oncles des enfants à circoncire la tâche de remplir un baril qui est placé dans la case royale appelé « Tranobe ». Afin d’en avoir assez pour tout le monde cette remplissage se fait tous les jours, durant la cérémonie.
Après le rituel, ce rhum local sera servi à tous les invités présents.

En tant que période de festivité, elle ne doit pas être perturbé ou interrompue par d’autres évènements circonstanciels. Ainsi, si il y a un décès dans une famille, il n’est pas permis de pleurer ou d’être malheureux. Cela pour ne pas offenser les dieux durant la festivité, un situation qui pourra être fatale pour tous, selon leur croyance.